jeudi 24 décembre 2009

Hier, j'ai eu 20 ans. La question qu'on pourrait me poser est " qu'est-ce que ça fait ? ", ce à quoi je ne saurais répondre que par " si on ne me le rappelait pas, j'oublierais que le 23 Décembre 2009, j'ai eu 20 ans ". Maintenant, quand on me demandera mon âge, je n'aurais plus à dire que je vais avoir 20 ans, mais que je les ai, et quand je me fais cette constatation, ça me donne le vertige. 20 ans. J'ai 20 ans.

Avec ma famille, nous sommes allés sur les Champs-Elysées, dîner dans un restaurant italien choisi un peu au petit bonheur la chance - enfin, on s'y est arrêté surtout parce qu'il était un peu tard, qu'arpenter les Champs à la recherche d'un restaurant aux prix raisonnables était légèrement utopiste et puis, bon, on avait faim - où j'ai remercié chaleureusement le serveur, très mignon au demeurant, d'avoir répondu que non, ils n'avaient pas de bougies à mettre sur mon dessert - une délicieuse pizza au Nutella... Puis nous avons terminé par une visite (pas) improvisée au Virgin Megastore, mon temple de l'achat compulsif - parce que ça, ça n'a pas changé, et que c'est mal parti pour que ça change un jour.

Matérialiste jusqu'au bout des ongles, c'est toujours le cas ; la deuxième place de mon lit est toujours occupée par une montagne précaire de peluches aux dimensions respectables, servant parfois à des batailles improvisées détruisant la moitié de mes breloques savamment disposées sur mes bibliothèques (je n'ai toujours pas reconstruit Milo, par ailleurs, des fois que je devrais le déplacer pour sauver le reste de son armure...). J'aime toujours autant les méchants, je collectionne toujours autant les nids à poussières, de préférence Disneyenne, et je suis toujours aussi facilement charmée par une comédie musicale ; les musiques de film sont toujours mes préférées, qu'importe que le film soit sans intérêt aucun, du moment que sa bande son est délicieuse. Pas romantique pour un sou mais dévore tout ce qui se rapproche d'une histoire d'amour, et ce bien malgré moi, je dois bien l'avouer. Je n'ai toujours aucune délicatesse et manque toujours d'un peu d'amabilité.

Et je suis toujours amoureuse de ma Tribu.



Voyez la concentration qui se dégage de cette photo où nous nous adonnons à notre sport traditionnel, le Mario Kart Wii.


Nouvel An 2008 - 2009







Bande de psychopathes.

Terrorific Night, file d'attente du Rock'n'Roller Coaster, 2008



Compagnonne d'arme pour défier la troisième année et tenter par tous moyens de remporter la victoire j'ai trouvé au cours de ma deuxième année. Tout ça grâce à Disney... =D







En pleine séance de dur apprentissage...

Arts of Animation, Disneyland Studios, 2009









Et autres personnes fabuleuses dont je n'ai malheureusement aucune illustration.

J'ai 20 ans, j'ai ma famille, et je les ai, eux.


" =) "

jeudi 15 janvier 2009

Le Venin d'une Drogue




















C
e n'était qu'un livre, et avant toute chose il demeure un livre. Il n'a fallu que l'annonce du film pour que je rende les armes et me plonge dans ce monde qui m'a submergée et m'a dépassé. Aujourd'hui, c'est l'engouement qu'il suscite qui me dépasse.

Twilight, traduit en français par le mot Fascination résumant suffisamment bien la situation, est l'histoire d'une adolescente de 17 ans, Isabella Swan " Bella ", qui choisit d'aller vivre chez son père, dans un univers à l'opposé du Soleil et des plages d'Arizona, là où les autres savent qui vous êtes avant que vous ne sachiez qui ils sont. La seule chose qu'elle n'avait pas prévu, c'était d'entrer dans un monde qui est censé ne pas exister aux yeux du monde. Cupidon a juste décidé de jouer avec elle et le dernier membre célibataire de la famille Cullen.

New Moon, renommé Tentation à l'occasion de sa traduction en français, suit l'épisode de la recherche des deux personnages principaux. Eclipse, et enfin Breaking Down, respectivement Hésitation et Révélations, sont les deux derniers livres de la saga, et l'auteur, Stephenie Meyer, a eu, et je suppose qu'elle a toujours malgré le piratage que lui a rapporté son succès, l'intention de réécrire Twilight du point de vue d'Edward Cullen, Midnight Sun.

Une telle présentation simplement pour mettre dans le contexte la vague déferlante, ce tsunami surprenant qui n'a eu de cesse d'emporter dans son flux celles, notamment, qui n'avaient pas encore goûté à l'écriture envoûtante de Stephenie Meyer. Parce qu'elle a beau avoir créé un personnage irritant et particulièrement énervant, il faut lui reconnaître un talent indéniable pour décrire des sentiments intimes et internes avec une précision chirurgicale et une véracité destabilisante. Est-ce vraiment cela qui les a toutes fait succomber, ou alors n'est-ce que l'incarnation d'Edward au cinéma ? Je répondrais bien des deux. Parce qu'au final, quand elles lisent le livre après avoir vu le film, elles sont toutes aussi transportées que lorsque Robert Pattinson, sous les traits d'Edward, est apparu sur l'écran de la salle sombre.

Pourquoi autant de succès ? Pourquoi tant de victimes ? Partout il n'y a que folie féminine et rêves d'utopie. Celles qui m'entouraient y ont succombé, et sont dans ce stade obsessionnel qui m'avait entraînée, il y a aujourd'hui un mois ; un stade que je suis bien contente d'avoir déjà passé. Pourquoi un plus grand succès que Harry Potter ? Pourquoi tant de remue-ménage ? C'est une situation qui me dépasse, je ne peux que contempler le résultat d'un si grand succès avec stupéfaction. J'y ai succombé, moi aussi, c'est vrai. Pourtant... Pourtant...

Cette situation me dépasse.




" Le rêve d'une vie entre les doigts d'un artiste... "

vendredi 28 novembre 2008

Arsenic, ou quand le Rêve se confond avec le Fléau


Je ne sais pas. C'est une idée farfelue qui m'a subitement traversé l'esprit.

Je me suis surprise à trouver d'étranges ressemblances entre Disneyland Resort Paris et la Faculté de Droit de Paris XII Créteil.

Nous sommes une tripotée d'étudiants dont le pass annuel se renouvelle gratuitement chaque année, une carte blanche flanquée d'une photo jaunie sur le coin droit, un matricule connu par coeur et des infos en cas de trou de mémoire béant. La circulation est libre, le restaurant peu cher et même un petit truc sympa pour casser la croûte et discuter entre deux heures de cours. Certes, le restaurant du Colonel Hatti ou le Chalet du Marionnetiste sont déjà plus sympa niveau décor et ambiance, mais ça reste, dans les grandes lignes du principe, la même chose...

Et puis, ce qui est certainement le plus flagrant, c'est cette étrange et parfois ridicule ferveur qui s'empare de certains élèves, généralement les mêmes qui s'extasient devant Blanche-Neige ou l'apparition surprise de La Bête, lorsqu'ils croisent, au détour d'un couloir, leur chargé de TD ou qui voient pour la première fois, et de près, leur professeur d'amphithéâtre. C'est vrai, tout de suite, l'intérêt est plus vif : si, quand on rencontre au pied du Château de la Belle au Bois Dormant Mickey, on a une forte et irrépréssible envie de se faire prendre en photo à ses côtés, un étudiant qui croise en sortant de la bibliothèque et traversant l'espace d'asphalte séparant les bâtiments A et B un professeur, ne saura contenir une espèce de joie presque nerveuse et partagera avec ses éventuels accompagnateurs son appréciation du prof en question, passant à côté de lui et le lorgnant discrètement à la manière d'une jeune vierge effarouchée. Si si, on peut dire ce qu'on veut, mais on reste aussi intimidé que devant Cendrillon et son Prince-dont-on-ne-connaît-toujours-pas-le-nom lorsque le hasard nous oblige à faire montre des bonnes manières que nos parents se sont evertués à nous fourrer dans le crâne. Histoire de.

La seule (et toute petite) différence entre les deux univers, ce doit être l'effet second des attractions. Inévitablement, même si la conséquence finale demeure identique, soit l'envie de rejoindre son lit en pensant qu'il est certainement la meilleure chose qui pouvait nous arriver, il y a une période transitoire qui force l'évidente constatation qu'en réalité, ces deux mondes ne sont pas comparables.


" Ne jamais laisser le fil des pensées se dérouler tout seul... "

samedi 25 octobre 2008

Ma Bande à moi
















C
e sont nos différences qui nous rassemblent.

Loin de cette tendance d'être en groupe parce qu'on se ressemble, parce qu'on porte les mêmes vêtements, parce qu'on est du même milieu.
Loin de regarder les autres, de les jauger, de les juger et de les comparer à nous.
Loin de chercher quelqu'un à qui se raccrocher parce que c'est comme ça que ça se passe.

Juste parce qu'on est bien, tous ensemble.
Juste parce qu'on s'entend bien, tous ensemble.
Juste parce qu'on se respecte, entre nous.
Juste parce que c'est comme ça, quoi.

Ouais, le cours du ruisseau a été détourné de son itinéraire, mais c'est peut-être parce qu'au fond, on grandit. Ca reste entre nous, d'accord ? Parce que, très franchement...

Sans eux, ce ne serait pas ce que c'est aujourd'hui.
'oilà


" Avoir envie de dire quelque chose parce qu'ils sont là "

vendredi 17 octobre 2008

Il Etait une Fois...




















J
e suis une fille matérialiste. Alors, si gagnais au Loto...

Eh ben, d'abord, j'me paierais un séjour au Disneyland Hotel. Je veux voir l'intérieur d'une chambre, en vrai, pas au travers d'un écran de portable ou sur les photos des autres.

J'achèterais une peluche gigantesque pour réaliser l'un de mes plus grands désirs.
La statuette de Maléfique sur son trône de pierre s'érigera dans mon salon.
La Belle et la Bête de porcelaine investiront mon piano.

E
t enfin, moi aussi je verrais de mes propres yeux le Château de Disney World. Moi aussi, j'irais là-bas et découvrir l'immense parc des Etats-Unis. Même si je ne parle pas un mot d'anglais.
Et j'y emmènerais qui je veux. D'abord.


" Les caprices d'une fille de 18 ans en fin de semaine "

Pix : Deviant Art

vendredi 22 août 2008

Un Séjour à Londres ou le Traumatisme du Taxi Rose





















Dans un pays anglophone, on parle anglais, c'est bien connu. Pourtant, ce fut presque un choc d'entendre les autochtones des rues de Londres s'adresser les uns aux autres dans un dialecte qui reste obscur et fort sinueux pour moi. Parce qu'en France, on parle français, c'est bien connu. L'anglais est plutôt rare en langue courante, on l'entend juste baragouiné par des chanteurs/euses trop branchés diffusés sur NRJ ou encore Skyrock. Quelques fois, dans le métro, on tombe sur des touristes un peu perdus dans les méandres souterrains. Et c'est tout.

Cette fois, c'était l'inverse. A la différence peut-être que j'arrive tout juste à dire " s'il vous plaît " en anglais...

Outre cet embêtant handicap, Londres est une capitale où il fait bon se promener ; de Picadilly Circus à Tottenham Court Road en passant par Charring Cross Road, puissantes artères de la ville, regorgeant de boutiques de marque ou autre fixité, ou de Earl's Court à Kings Road jusqu'à la Tamise en face d'un Bouddha d'or dans une grande et belle pagode, perdue sur la berge à l'orée d'un parc bordé de hauts arbres verdoyants, les cris d'agonie de mes jambes épuisées et de mon pied droit infecté dès les premières heures de marche d'une ampoule sournoisement logée sous les orteils ne sont que de pâles contreparties, surtout si le voyage se passe dans une totale liberté de mouvement, avec pour seule compagnie française une amie, certes plus jeune, mais certainement aussi dérangée que je peux l'être.

D'aucun affirme qu'ensemble notre imagination, plus fidèle que la fugueuse inspiration, s'en est donné à coeur joie.

Dans les rues calmes et moins agitées hors des quartiers de Soho ou de Picadilly, loin des costards et des tailleurs arpentant la City, de belles habitations et une atmosphère typiquement anglaise délient les langues et attisent les idées saugrenues ; l'étalage de scénarios abracadabrantesques et d'avis tranchants sont autant de sujets de conversations.

Jusqu'à ce que Sakuya s'en mêle.

Parce que oui, ce personnage de manga est à l'origine de tout un traumatisme qui font de certains mots de véritables supplices pour nos zygomatiques martyrisés. Que ce soit sur Oxford Street ou dans Hyde Park par un bel après-midi d'août, devant la Tour de Londres qui ne fait pas si tour que ça ou dévorant un plat américain dégoulinant de jaune d'oeuf et dont le steak haché se barre chez Ed's, sur Old Compton Street, chez qui le serveur trouve le moyen de venir s'enquérir de notre satisfaction juste quand il ne faut pas, ce jeune homme d'à peine dix-sept ans, amoureux d'une jeune lycéenne dégoulinant d'une naïveté écoeurante, chanteur dans un groupe hyper connu affectionnant tout particulièrement les textes érotiques pas si érotiques que ça, a su si bien nous divertir qu'il en est devenu mythique. Pas qu'il soit génial, bien au contraire ; ou alors, on peut dire qu'il brille par son manque certain de crédibilité et sa tendance à sortir des phrases qui ne veulent rien dire - ou du moins en inspirer pas mal à sa copine culcul-la-praline. Ce type rivalise avec Gary Stu et cette fille pourrait faire pâlir de jalousie la plus émotive des midinettes. Ajouté à tout cela, un taxi rose nous passe sous le nez à l'angle de deux rues londoniennes.

Et là, c'est le drame. Il n'a pourtant rien fait de mal, ce pauvre taxi qui passait par là pour son travail...

Le charme des rues londonniennes calmes, l'agitation des longues avenues bardées de taxis, bus à deux étages rouges et voitures particulières, les échafaudages d'été et le chic des affaires de la City me manque quelque peu aujourd'hui, maintenant que nous sommes toutes les deux revenues de la capitale anglaise, chacune ayant rejoint son propre foyer. Certainement que, outre les bus et les taxis, les boutiques et l'architecture ecléctique des immeubles, les maisons accolées et le métro futuriste à mon goût, notre bon vieux Sakuya et son taxi rose absolument hors contexte londonien me manquera. Même beaucoup.



" Eeeeh... J'ai mal aux jambes... J'vais finir par m'écrouler si on continue comme ça... "
" Pas de problèmes, Nery. Sakuya nous suit depuis le début dans l'attente de te rattraper. "
" Hein ? Mais non, je ne tomberais pas, quelle idée... Mes jambes tiennent la forme ! "

" Ely, regarde avant de traverser. Tu pourrais te faire renverser par Sakuya. "
" O_o "


" A ma demie fausse soeur jumelle Elyane,
D'un Canard en Plastique Jaune à une fière Chèvre. "

Fées d'Hiver ? Oo

Oh ! Ouate iz this taïteul ?

C'est vrai ça, pourquoi l'hiver particulièrement ? Pourquoi ce ne serait pas l'été, la saison des vacances et de la plage, des glaces chez Léa et des cocktails au Havana Club ? Ou même pourquoi pas le printemps, les hirondelles revenant de leur longue chasse à la chaleur, les oiseaux se remettant joyeusement à gazouiller et les arbres reprenant de verdoyantes couleurs ? Et puis aussi, pourquoi des fées ? C'est joli, certes, mais tout de même... Faut revenir sur Terre de temps en temps !

Oui, oui, vous avez tout à fait raison de vous poser ces questions. Après tout, rien ne me rattache aux fées en particulier, moi qui préfère, et de loin, la majesté et la férocité des dragons à la beauté et la légèreté des ces petites créatures. Et pourtant.

Fées d'Hiver n'est en réalité qu'un reflet de " Faits Divers " que je me suis amusée à trouver. Rien donc en rapport avec les jolies et mignonnes petites fées enchantant les petits n'enfants de notre bas monde.
Après, on peut supposer que ce n'est là qu'une association entre le monde dans lequel j'aime me promener et la saison que je préfère car oui, je préfère l'hiver à ses trois compatriotes, je préfère porter une écharpe autour du cou et m'emmitoufler dans un gros manteau plutôt que de me balader en tongs et débardeur, je préfère rester pelotonnée chez moi devant la télé, avec ma famille, plutôt que de sortir en bord de mer - un peu trop loin à mon goût, après tout c'est pas la porte à côté - et puis aussi, c'est la période des cadeauuuux - double, puisque j'ai aussi droit à mon anniversaire en cette fameuse saison. Bref, contrairement à beaucoup, je préfère les mois d'hiver, comme je préfère les journées pluvieuses à celles ensoleillées - du moins après une semaine de soleil, j'aime bien qu'il pleuve. Comme aujourd'hui.
Enfin, on peut considérer que le terme de Fées d'Hiver se rapporte à mes cinq personnages créés, celles que j'affectionne tout particulièrement m'accompagnant dans la plupart de mes autres créations. Oui, j'ai des problèmes psychologiques. Et ?

Fées d'Hiver ne s'embarassera pas de détours, juste de phrases parfois enjolivées voire alambiquées, comme je sais si bien le faire par moment. Je n'aurais pas pour but de vous mettre quelques de mes textes, ça n'intéresse personne et ne regarde que moi et mes Fées ; mais si vous êtes intéressés, faudra vous contenter d'un compte sur FanFiction.net et tant pis si vous ne connaissez pas l'univers. Après, dans quelques temps, y'aura p't'être un point d'original sur un compte de FictionPress, quand j'aurais enfin trouvé une intrigue satisfaisante. N'étant pas là pour ça, je ne vais pas m'éterniser sur le sujet. Ainsi donc, il n'y aura ici que des parcelles de ce que je vais bien avoir envie de raconter ; ne vous attendez donc pas à quelque chose de folichon.

Ce n'est qu'un blog, après tout.

Merci d'être passé =D


" Rien ne sert de se faire peur, il y a toujours quelqu'un pour ça "