vendredi 22 août 2008

Un Séjour à Londres ou le Traumatisme du Taxi Rose





















Dans un pays anglophone, on parle anglais, c'est bien connu. Pourtant, ce fut presque un choc d'entendre les autochtones des rues de Londres s'adresser les uns aux autres dans un dialecte qui reste obscur et fort sinueux pour moi. Parce qu'en France, on parle français, c'est bien connu. L'anglais est plutôt rare en langue courante, on l'entend juste baragouiné par des chanteurs/euses trop branchés diffusés sur NRJ ou encore Skyrock. Quelques fois, dans le métro, on tombe sur des touristes un peu perdus dans les méandres souterrains. Et c'est tout.

Cette fois, c'était l'inverse. A la différence peut-être que j'arrive tout juste à dire " s'il vous plaît " en anglais...

Outre cet embêtant handicap, Londres est une capitale où il fait bon se promener ; de Picadilly Circus à Tottenham Court Road en passant par Charring Cross Road, puissantes artères de la ville, regorgeant de boutiques de marque ou autre fixité, ou de Earl's Court à Kings Road jusqu'à la Tamise en face d'un Bouddha d'or dans une grande et belle pagode, perdue sur la berge à l'orée d'un parc bordé de hauts arbres verdoyants, les cris d'agonie de mes jambes épuisées et de mon pied droit infecté dès les premières heures de marche d'une ampoule sournoisement logée sous les orteils ne sont que de pâles contreparties, surtout si le voyage se passe dans une totale liberté de mouvement, avec pour seule compagnie française une amie, certes plus jeune, mais certainement aussi dérangée que je peux l'être.

D'aucun affirme qu'ensemble notre imagination, plus fidèle que la fugueuse inspiration, s'en est donné à coeur joie.

Dans les rues calmes et moins agitées hors des quartiers de Soho ou de Picadilly, loin des costards et des tailleurs arpentant la City, de belles habitations et une atmosphère typiquement anglaise délient les langues et attisent les idées saugrenues ; l'étalage de scénarios abracadabrantesques et d'avis tranchants sont autant de sujets de conversations.

Jusqu'à ce que Sakuya s'en mêle.

Parce que oui, ce personnage de manga est à l'origine de tout un traumatisme qui font de certains mots de véritables supplices pour nos zygomatiques martyrisés. Que ce soit sur Oxford Street ou dans Hyde Park par un bel après-midi d'août, devant la Tour de Londres qui ne fait pas si tour que ça ou dévorant un plat américain dégoulinant de jaune d'oeuf et dont le steak haché se barre chez Ed's, sur Old Compton Street, chez qui le serveur trouve le moyen de venir s'enquérir de notre satisfaction juste quand il ne faut pas, ce jeune homme d'à peine dix-sept ans, amoureux d'une jeune lycéenne dégoulinant d'une naïveté écoeurante, chanteur dans un groupe hyper connu affectionnant tout particulièrement les textes érotiques pas si érotiques que ça, a su si bien nous divertir qu'il en est devenu mythique. Pas qu'il soit génial, bien au contraire ; ou alors, on peut dire qu'il brille par son manque certain de crédibilité et sa tendance à sortir des phrases qui ne veulent rien dire - ou du moins en inspirer pas mal à sa copine culcul-la-praline. Ce type rivalise avec Gary Stu et cette fille pourrait faire pâlir de jalousie la plus émotive des midinettes. Ajouté à tout cela, un taxi rose nous passe sous le nez à l'angle de deux rues londoniennes.

Et là, c'est le drame. Il n'a pourtant rien fait de mal, ce pauvre taxi qui passait par là pour son travail...

Le charme des rues londonniennes calmes, l'agitation des longues avenues bardées de taxis, bus à deux étages rouges et voitures particulières, les échafaudages d'été et le chic des affaires de la City me manque quelque peu aujourd'hui, maintenant que nous sommes toutes les deux revenues de la capitale anglaise, chacune ayant rejoint son propre foyer. Certainement que, outre les bus et les taxis, les boutiques et l'architecture ecléctique des immeubles, les maisons accolées et le métro futuriste à mon goût, notre bon vieux Sakuya et son taxi rose absolument hors contexte londonien me manquera. Même beaucoup.



" Eeeeh... J'ai mal aux jambes... J'vais finir par m'écrouler si on continue comme ça... "
" Pas de problèmes, Nery. Sakuya nous suit depuis le début dans l'attente de te rattraper. "
" Hein ? Mais non, je ne tomberais pas, quelle idée... Mes jambes tiennent la forme ! "

" Ely, regarde avant de traverser. Tu pourrais te faire renverser par Sakuya. "
" O_o "


" A ma demie fausse soeur jumelle Elyane,
D'un Canard en Plastique Jaune à une fière Chèvre. "

Fées d'Hiver ? Oo

Oh ! Ouate iz this taïteul ?

C'est vrai ça, pourquoi l'hiver particulièrement ? Pourquoi ce ne serait pas l'été, la saison des vacances et de la plage, des glaces chez Léa et des cocktails au Havana Club ? Ou même pourquoi pas le printemps, les hirondelles revenant de leur longue chasse à la chaleur, les oiseaux se remettant joyeusement à gazouiller et les arbres reprenant de verdoyantes couleurs ? Et puis aussi, pourquoi des fées ? C'est joli, certes, mais tout de même... Faut revenir sur Terre de temps en temps !

Oui, oui, vous avez tout à fait raison de vous poser ces questions. Après tout, rien ne me rattache aux fées en particulier, moi qui préfère, et de loin, la majesté et la férocité des dragons à la beauté et la légèreté des ces petites créatures. Et pourtant.

Fées d'Hiver n'est en réalité qu'un reflet de " Faits Divers " que je me suis amusée à trouver. Rien donc en rapport avec les jolies et mignonnes petites fées enchantant les petits n'enfants de notre bas monde.
Après, on peut supposer que ce n'est là qu'une association entre le monde dans lequel j'aime me promener et la saison que je préfère car oui, je préfère l'hiver à ses trois compatriotes, je préfère porter une écharpe autour du cou et m'emmitoufler dans un gros manteau plutôt que de me balader en tongs et débardeur, je préfère rester pelotonnée chez moi devant la télé, avec ma famille, plutôt que de sortir en bord de mer - un peu trop loin à mon goût, après tout c'est pas la porte à côté - et puis aussi, c'est la période des cadeauuuux - double, puisque j'ai aussi droit à mon anniversaire en cette fameuse saison. Bref, contrairement à beaucoup, je préfère les mois d'hiver, comme je préfère les journées pluvieuses à celles ensoleillées - du moins après une semaine de soleil, j'aime bien qu'il pleuve. Comme aujourd'hui.
Enfin, on peut considérer que le terme de Fées d'Hiver se rapporte à mes cinq personnages créés, celles que j'affectionne tout particulièrement m'accompagnant dans la plupart de mes autres créations. Oui, j'ai des problèmes psychologiques. Et ?

Fées d'Hiver ne s'embarassera pas de détours, juste de phrases parfois enjolivées voire alambiquées, comme je sais si bien le faire par moment. Je n'aurais pas pour but de vous mettre quelques de mes textes, ça n'intéresse personne et ne regarde que moi et mes Fées ; mais si vous êtes intéressés, faudra vous contenter d'un compte sur FanFiction.net et tant pis si vous ne connaissez pas l'univers. Après, dans quelques temps, y'aura p't'être un point d'original sur un compte de FictionPress, quand j'aurais enfin trouvé une intrigue satisfaisante. N'étant pas là pour ça, je ne vais pas m'éterniser sur le sujet. Ainsi donc, il n'y aura ici que des parcelles de ce que je vais bien avoir envie de raconter ; ne vous attendez donc pas à quelque chose de folichon.

Ce n'est qu'un blog, après tout.

Merci d'être passé =D


" Rien ne sert de se faire peur, il y a toujours quelqu'un pour ça "